Hacen Boukhelifa

J’ai en moi l’amour de notre République, de ses valeurs, de notre pays. J’ai aussi en moi un sens du devoir, une humilité qui me rappelle celle des hommes qui descendaient sous terre, la lampe au front…

6 Février 2017, 21:35pm

2017, année électorale et donc année de promesses, de passages de pommade, de pardons, de mensonges…Si les grands noms occupent le devant de la scène et monopolisent les médias, sur le terrain des personnalités continuent de se battre pour le sens premier et réel de la politique : le Vivre Ensemble, de manière le plus juste qui soit.

Je vois le jour en 1970. Le jour ou plutôt la nuit : à Oignies, bassin minier du Pas de Calais. Septième et dernier enfant d’une famille originaire d’Algérie, je grandis dans un coron avec un père mineur, une gueule noire, un gars de la fosse comme on dit là-haut. De mon enfance, on peut dire que j’ai appris le sens de l’expression « Aller au charbon ».

J’ignore s’il y avait une photo de Jean Jaurès à la mairie de Oignies comme le chante Pierre Bachelet mais j’ai toujours été sensible à la cause humaine et aux valeurs de la République. Brillant élève et camarade apprécié, je ponctue mes études avec un diplôme d’avocat obtenu à Paris en 1995, profession que j’exerce aux barreaux de Paris, de Marseille et de Nîmes et pour laquelle j’ai juré d’en exercer les fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité, soit exactement de la même manière que je vis ma vie d’être humain.

Intéressé et passionné depuis toujours par la politique, je suis marqué par la victoire de François Mitterrand le 10 mai 1981 alors que je n’ai que onze ans, je m’engage à gauche très jeune et le resterai à jamais, même si c’est d’abord dans mon pays d’origine, l'Algérie, que je m’illustre en m’investissant activement auprès du principal parti d’opposition. Très vite, je suis projeté sur le devant de la scène mais mes préoccupations demeurent identiques, l’exigence démocratique là-bas mais aussi ici, le respect et la dignité pour chaque être humain, quelque soit son origine ou sa condition sociale.

Devenu entre temps professeur en Droit des Etrangers dans les CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) ainsi qu’intervenant et consultant pour différentes radios basées à Paris (Radio Méditerranée / Beur FM / Radio Orient / France Maghreb 2) en qualité de spécialiste, je quitte à titre personnel en 2000 la capitale pour Marseille, une ville dont je ressens le besoin d’y vivre. Dix-sept ans après, c’est Nîmes et le Gard que je retrouve et qui ont besoin de moi.

Partisan actif dans les campagnes présidentielles et législatives de 2002, toujours au sein du Parti Socialiste, je prends ensuite du recul pour me consacrer à une politique de terrain, avec et auprès de mes concitoyens qui en appellent très souvent à moi pour les représenter. Toujours aussi allergique aux injustices et à la misère sociale, fervent défenseur des valeurs qui ont fait la gloire de notre pays et surtout dévoué de tous les instants, je suis aujourd’hui reconnu pour mon engagement, ma disponibilité, ma générosité et mon courage. Que je me mue en porte parole d’associations pour exiger la sécurité des accès aux écoles pour nos enfants ou que je dénonce avec fermeté l’abandon par les autorités en charge des quartiers les plus populaires gangrenés par les violences et les trafics en tous genres, je frappe du poing dans un système que je n’ai pas peur de dénoncer et j’exige des comptes.

En 2011, écœuré par la politique menée par le président de la République Nicolas Sarkozy, je décide de mener un nouveau combat à l’échelle nationale en mettant à disposition mon énergie et mon savoir-faire. François Hollande, candidat du Parti Socialiste et grand favori du scrutin présidentiel de mai 2012 reconnait mes compétences et je lui rédige des notes en tant qu’expert auprès du pôle immigration-intégration.

Aujourd’hui je m’engage pour le Gard. J’y ai des liens historiques familiaux indéfectibles. Je me mets sur les traces de mon grand-père paternel, Mohand Saïd Arezki Boukhelifa, mineur de charbon de 1924 à 1961 à Alès dans le Gard. Il a travaillé aux puits Fontanes et Destival à Alès et au puits Ricard qui est un ancien charbonnage situé à La Grand-Combe.

Je reviens sur cette terre ouvrière et fière du Gard et je veux être le porte-parole des habitants de la 1ère circonscription qui comporte certes des noyaux villageois mais aussi des quartiers totalement laissés à l’abandon par les pouvoirs publics de droite et de gauche, à l’image de Pissevin Valdegour Chemin bas d’Avignon Mas de Mingue…

J’ai en moi l’amour de notre République, de ses valeurs, de notre pays. J’ai aussi en moi un sens du devoir, une humilité qui me rappelle celle des hommes qui descendaient sous terre, la lampe au front…

Hacen BOUKHELIFA

Nîmes le Vendredi 3 février 2017

 

 

 

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M
Bravo de tout coeur avec vous bonne chance. ..
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